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Bernard Squarcini, un ancien chef du ren

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https://www.lemonde.fr/m-le-mag/article/2023/02/23/bernard-squarcini-un-ancien-chef-du-renseignement-interieur-conciliant-avec-la-russie_6162926_4500055.html


On croyait que la Russie avait envahi l’Ukraine, le 24 février 2022, mais elle serait en fait « tombée dans un guet-apens » tendu par les Américains. Ainsi parle Bernard Squarcini, à la tête de la direction centrale du renseignement intérieur (DCRI, l’ancêtre de la DGSI) entre 2008 et 2012, dans un entretien à paraître, le 24 février, dans Omerta, média en ligne prorusse qui se décline désormais en version imprimée dans les kiosques.

           

L’ancien policier, 67 ans, aujourd’hui reconverti dans l’intelligence économique, est persuadé que si les Russes n’ont pas pu « terminer le conflit en trois jours façon Blitzkrieg », c’est parce qu’ils étaient « très bien attendus », grâce aux informations récoltées par les Etats-Unis. Il est d’ailleurs « évident » à ses yeux que cette guerre est aussi américaine, après des années de « resserrement de l’étau de l’OTAN » autour de la Russie. Selon lui, Français et Européens sont mêlés, sous la pression de Washington, « à une coalition que l’on n’avait pas souhaitée forcément, et avec des sanctions qui se retournent contre nous ».

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Pourquoi cet homme de l’ombre de la présidence de Nicolas Sarkozy expose-t-il ainsi sa bienveillance envers la Russie au grand jour, qui plus est dans un média dirigé par Charles d’Anjou, un proche des réseaux de pouvoir à Moscou ? Certes, l’ex-conseiller spécial et ancien député Henri Guaino, autre célébrité des années Sarkozy, accorde lui aussi une interview d’une teneur comparable à Omerta pour dénoncer la « guerre par procuration » menée par les Occidentaux. Mais Bernard Squarcini – surnommé le « Squale » – préfère d’habitude nager en eaux troubles afin de ne pas être repéré.


Lire aussi : Article réservé à nos abonnés La contre-offensive des médias prorusses en France

Des personnes visées par les sanctions occidentales

Ses liens avec la Russie, raconte-t-il à « M Le magazine du Monde », se sont longtemps concentrés sur la coopération avec les services russes du renseignement, « sur le terrorisme tchétchène notamment, ou en vue des Jeux olympiques de Sotchi », en 2014. Depuis, le haut fonctionnaire est passé dans le privé. Et la relation s’est enrichie de quelques coups de main à des oligarques russes dont on retrouve les noms dans la liste des personnes visées par les sanctions occidentales.


En 2013, le sexagénaire fonde ainsi sa société de conseil, Kyrnos. Son principal client est LVMH, pour lequel il active largement ses réseaux au sein de l’appareil d’Etat – trop, selon la justice, qui a enquêté sur ses affaires à partir de 2016 et pourrait le renvoyer devant le tribunal correctionnel. Il travaille notamment à la lutte contre la contrefaçon en Russie et en Asie centrale. Son ami, l’intermédiaire Alexandre Djouhri, mis en examen dans l’affaire du présumé financement libyen de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007, bien introduit à Moscou, lui organise des rencontres à l’Hôtel George V, à Paris.


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On croyait que la Russie avait envahi l’Ukraine, le 24 février 2022, mais elle serait en fait « tombée dans un guet-apens » tendu par les Américains. Ainsi parle Bernard Squarcini, à la tête de la direction centrale du renseignement intérieur (DCRI, l’ancêtre de la DGSI) entre 2008 et 2012, dans un entretien à paraître, le 24 février, dans Omerta, média en ligne prorusse qui se décline désormais en version imprimée dans les kiosques.

           

L’ancien policier, 67 ans, aujourd’hui reconverti dans l’intelligence économique, est persuadé que si les Russes n’ont pas pu « terminer le conflit en trois jours façon Blitzkrieg », c’est parce qu’ils étaient « très bien attendus », grâce aux informations récoltées par les Etats-Unis. Il est d’ailleurs « évident » à ses yeux que cette guerre est aussi américaine, après des années de « resserrement de l’étau de l’OTAN » autour de la Russie. Selon lui, Français et Européens sont mêlés, sous la pression de Washington, « à une coalition que l’on n’avait pas souhaitée forcément, et avec des sanctions qui se retournent contre nous ».

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Pourquoi cet homme de l’ombre de la présidence de Nicolas Sarkozy expose-t-il ainsi sa bienveillance envers la Russie au grand jour, qui plus est dans un média dirigé par Charles d’Anjou, un proche des réseaux de pouvoir à Moscou ? Certes, l’ex-conseiller spécial et ancien député Henri Guaino, autre célébrité des années Sarkozy, accorde lui aussi une interview d’une teneur comparable à Omerta pour dénoncer la « guerre par procuration » menée par les Occidentaux. Mais Bernard Squarcini – surnommé le « Squale » – préfère d’habitude nager en eaux troubles afin de ne pas être repéré.


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Ses liens avec la Russie, raconte-t-il à « M Le magazine du Monde », se sont longtemps concentrés sur la coopération avec les services russes du renseignement, « sur le terrorisme tchétchène notamment, ou en vue des Jeux olympiques de Sotchi », en 2014. Depuis, le haut fonctionnaire est passé dans le privé. Et la relation s’est enrichie de quelques coups de main à des oligarques russes dont on retrouve les noms dans la liste des personnes visées par les sanctions occidentales.


En 2013, le sexagénaire fonde ainsi sa société de conseil, Kyrnos. Son principal client est LVMH, pour lequel il active largement ses réseaux au sein de l’appareil d’Etat – trop, selon la justice, qui a enquêté sur ses affaires à partir de 2016 et pourrait le renvoyer devant le tribunal correctionnel. Il travaille notamment à la lutte contre la contrefaçon en Russie et en Asie centrale. Son ami, l’intermédiaire Alexandre Djouhri, mis en examen dans l’affaire du présumé financement libyen de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007, bien introduit à Moscou, lui organise des rencontres à l’Hôtel George V, à Paris.


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