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Chine : les nouvelles règles en matière

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Les nouvelles règles chinoises qui visent à réglementer la fabrication de gènes chez l'homme risquent de ne pas prospérer, a averti une éminente experte.

Joy Zhang, de l'université de Kent, experte mondiale en gestion et fabrication de gènes en Chine, a déclaré que les autorités étaient susceptibles de faire preuve de "négligence réglementaire".

La réglementation a été mise à jour à la suite du tollé soulevé il y a cinq ans à cause la déclaration d'un scientifique chinois qui avait créé les premiers bébés génétiquement modifiés au monde.

La Chine affirme que les nouvelles lois sont conformes aux règles internationales.


Elles fixent des exigences en matière d'approbation éthique, de supervision et d'inspection, mais les experts craignent qu'elles ne s'appliquent pas au secteur privé.

Le Dr Zhang, l'un des principaux orateurs du sommet international sur l'édition du génome humain à Londres, a déclaré à BBC News : "Ma plus grande inquiétude est que les nouvelles mesures ne prennent pas en compte l'aspect chronique et croissant en essayant de traiter avec les entreprises privées qui marchent en dehors des instituts scientifiques conventionnels.


"Les nouvelles règles risquent d'avoir du mal à suivre le rythme de l'innovation en plein essor en Chine.


La fabrication de gènes est une nouvelle technique qui permet aux scientifiques d'apporter des modifications précises à l'ADN. Les scientifiques pensent qu'elle pourrait être utilisée pour soigner de nombreuses maladies héréditaires.


Elle est toutefois controversée, car elle soulève la possibilité d'apporter des modifications permanentes au patrimoine génétique d'une personne.


Une expérience controversée


Les plus grands scientifiques du monde dans ce domaine ont été stupéfaits lorsque le Dr He Jiankui, de Shenzhen, dans la province de Guangdong, a affirmé il y a cinq ans qu'il avait créé les premiers bébés génétiquement modifiés au monde, des jumelles surnommées Lulu et Nana.


L'ADN des fillettes avait été modifié alors qu'elles se trouvaient à un stade embryonnaire précoce, d'une manière qui, selon le Dr He, les rendrait huminiser à l'infection par le VIH.


Il a été condamné à payer une amende avec trois ans de prison en 2019. Personne d'autre que le Dr He n'a eu accès aux jumelles. Mais lors d'une récente réunion scientifique, il a déclaré qu'elles étaient en bonne santé.


Après sa libération, on entend dire qu'il prévoyait de créer une clinique à Hong Kong pour mener des recherches sur l'utilisation de l'édition de gènes afin de mettre au point un traitement pour les enfants atteints d'une maladie musculaire héréditaire rare, la dystrophie musculaire de Duchenne. Les services de l'immigration ont annoncé qu'ils avaient annulé son visa après avoir découvert qu'il avait un casier judiciaire.


Les nouvelles règles comblent les lacunes qui permettaient au Dr He de se soustraire à la réglementation, laquelle ne s'appliquait auparavant qu'aux expériences menées sur des êtres humains dans les hôpitaux, par exemple dans le cadre d'essais de médicaments.


Les nouvelles règles s'appliquent à toutes les institutions de recherche et à tout ce qui concerne les êtres humains, y compris les travaux sur les tissus, les organes et les cellules embryonnaires.

L'organisateur du sommet, le professeur Robin Llovell-Badge, de l'Institut Crick, où se tient la réunion, s'est dit préoccupé par le fait que la recherche chinoise ne soit divulgée.


Je comprends que la Chine veuille être à la pointe de la technologie, mais certains domaines requièrent une attention particulière, et l'édition de gènes en fait partie", a-t-il déclaré.


Cela doit être fait correctement et avec la gestion et la surveillance appropriées, et je suis préoccupé par le fait que ce n'est pas encore le cas.


S'exprimant lors du sommet, le Dr Yangin Peng, de l'Académie chinoise des sciences, a déclaré que le gouvernement avait "accéléré" la législation et la réglementation en matière d'édition génétique.


"La Chine a considérablement renforcé sa législation et sa réglementation", a-t-il déclaré. "Les modifications permanentes et héréditaires sont interdites, le gouvernement a adopté une approche de précaution et nos lois sont conformes aux règles internationales.


Le Dr Françoise Baylis, bioéthicienne canadienne de l'université de Dalhousie, a déclaré qu'elle souhaitait obtenir davantage d'informations relatives aux règles chinoises mises à jour.


J'ai vu [que dans les règles mises à jour] la recherche devait être conforme aux principes éthiques. Je voudrais savoir de quels principes éthiques il sagit ?, où ils sont énoncés ? et s'ils peuvent être remis en question", a-t-elle déclaré.


Elle a ajouté que la Chine n'était pas le seul pays à se demander comment réglementer le secteur privé.


Nous avons des problèmes similaires en Amérique du Nord, je pense donc que c'est une erreur de se focaliser sur la Chine", a-t-elle déclaré.


M. Piers Millett, de l'International Biosafety and Biosecurity Initiative, basée à Washington, l'a reconnu : ''La Chine est probablement en train de montrer la voie en révisant les règles dans ce domaine''.


De nombreux scientifiques se sont demandé comment le Dr He avait pu obtenir l'autorisation de reprendre ses activités de recherche clinique après avoir purgé une peine de prison.


"Comme beaucoup de gens, je me suis demandé si une personne ou une institution en Chine n'avait pas soutenu ou protégé He Jiankui", a déclaré le Dr Zhang.


Mais elle a déclaré que "nous sommes en présence d'un simple cas de négligence dans le respect des procédures".


Cela l'a amenée à penser que "sans éclaircissements sur le cas du Dr He, le récent discours sur la bonne gouvernance est hypocrite".


"Je m'inquiète moins de ce que fait He Jiankui que de ce que font les autorités chinoises", a-t-elle déclaré.









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Les nouvelles règles chinoises qui visent à réglementer la fabrication de gènes chez l'homme risquent de ne pas prospérer, a averti une éminente experte.

Joy Zhang, de l'université de Kent, experte mondiale en gestion et fabrication de gènes en Chine, a déclaré que les autorités étaient susceptibles de faire preuve de "négligence réglementaire".

La réglementation a été mise à jour à la suite du tollé soulevé il y a cinq ans à cause la déclaration d'un scientifique chinois qui avait créé les premiers bébés génétiquement modifiés au monde.

La Chine affirme que les nouvelles lois sont conformes aux règles internationales.


Elles fixent des exigences en matière d'approbation éthique, de supervision et d'inspection, mais les experts craignent qu'elles ne s'appliquent pas au secteur privé.

Le Dr Zhang, l'un des principaux orateurs du sommet international sur l'édition du génome humain à Londres, a déclaré à BBC News : "Ma plus grande inquiétude est que les nouvelles mesures ne prennent pas en compte l'aspect chronique et croissant en essayant de traiter avec les entreprises privées qui marchent en dehors des instituts scientifiques conventionnels.


"Les nouvelles règles risquent d'avoir du mal à suivre le rythme de l'innovation en plein essor en Chine.


La fabrication de gènes est une nouvelle technique qui permet aux scientifiques d'apporter des modifications précises à l'ADN. Les scientifiques pensent qu'elle pourrait être utilisée pour soigner de nombreuses maladies héréditaires.


Elle est toutefois controversée, car elle soulève la possibilité d'apporter des modifications permanentes au patrimoine génétique d'une personne.


Une expérience controversée


Les plus grands scientifiques du monde dans ce domaine ont été stupéfaits lorsque le Dr He Jiankui, de Shenzhen, dans la province de Guangdong, a affirmé il y a cinq ans qu'il avait créé les premiers bébés génétiquement modifiés au monde, des jumelles surnommées Lulu et Nana.


L'ADN des fillettes avait été modifié alors qu'elles se trouvaient à un stade embryonnaire précoce, d'une manière qui, selon le Dr He, les rendrait huminiser à l'infection par le VIH.


Il a été condamné à payer une amende avec trois ans de prison en 2019. Personne d'autre que le Dr He n'a eu accès aux jumelles. Mais lors d'une récente réunion scientifique, il a déclaré qu'elles étaient en bonne santé.


Après sa libération, on entend dire qu'il prévoyait de créer une clinique à Hong Kong pour mener des recherches sur l'utilisation de l'édition de gènes afin de mettre au point un traitement pour les enfants atteints d'une maladie musculaire héréditaire rare, la dystrophie musculaire de Duchenne. Les services de l'immigration ont annoncé qu'ils avaient annulé son visa après avoir découvert qu'il avait un casier judiciaire.


Les nouvelles règles comblent les lacunes qui permettaient au Dr He de se soustraire à la réglementation, laquelle ne s'appliquait auparavant qu'aux expériences menées sur des êtres humains dans les hôpitaux, par exemple dans le cadre d'essais de médicaments.


Les nouvelles règles s'appliquent à toutes les institutions de recherche et à tout ce qui concerne les êtres humains, y compris les travaux sur les tissus, les organes et les cellules embryonnaires.

L'organisateur du sommet, le professeur Robin Llovell-Badge, de l'Institut Crick, où se tient la réunion, s'est dit préoccupé par le fait que la recherche chinoise ne soit divulgée.


Je comprends que la Chine veuille être à la pointe de la technologie, mais certains domaines requièrent une attention particulière, et l'édition de gènes en fait partie", a-t-il déclaré.


Cela doit être fait correctement et avec la gestion et la surveillance appropriées, et je suis préoccupé par le fait que ce n'est pas encore le cas.


S'exprimant lors du sommet, le Dr Yangin Peng, de l'Académie chinoise des sciences, a déclaré que le gouvernement avait "accéléré" la législation et la réglementation en matière d'édition génétique.


"La Chine a considérablement renforcé sa législation et sa réglementation", a-t-il déclaré. "Les modifications permanentes et héréditaires sont interdites, le gouvernement a adopté une approche de précaution et nos lois sont conformes aux règles internationales.


Le Dr Françoise Baylis, bioéthicienne canadienne de l'université de Dalhousie, a déclaré qu'elle souhaitait obtenir davantage d'informations relatives aux règles chinoises mises à jour.


J'ai vu [que dans les règles mises à jour] la recherche devait être conforme aux principes éthiques. Je voudrais savoir de quels principes éthiques il sagit ?, où ils sont énoncés ? et s'ils peuvent être remis en question", a-t-elle déclaré.


Elle a ajouté que la Chine n'était pas le seul pays à se demander comment réglementer le secteur privé.


Nous avons des problèmes similaires en Amérique du Nord, je pense donc que c'est une erreur de se focaliser sur la Chine", a-t-elle déclaré.


M. Piers Millett, de l'International Biosafety and Biosecurity Initiative, basée à Washington, l'a reconnu : ''La Chine est probablement en train de montrer la voie en révisant les règles dans ce domaine''.


De nombreux scientifiques se sont demandé comment le Dr He avait pu obtenir l'autorisation de reprendre ses activités de recherche clinique après avoir purgé une peine de prison.


"Comme beaucoup de gens, je me suis demandé si une personne ou une institution en Chine n'avait pas soutenu ou protégé He Jiankui", a déclaré le Dr Zhang.


Mais elle a déclaré que "nous sommes en présence d'un simple cas de négligence dans le respect des procédures".


Cela l'a amenée à penser que "sans éclaircissements sur le cas du Dr He, le récent discours sur la bonne gouvernance est hypocrite".


"Je m'inquiète moins de ce que fait He Jiankui que de ce que font les autorités chinoises", a-t-elle déclaré.









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