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Guerre en Ukraine

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« Les guerres se sont gagnées ou perdues sur les champs de bataille », a déclaré Josep Borrell, chef de la diplomatie européenne, lors de son arrivée à une réunion des ministres des affaires étrangères, à Luxembourg, lundi 11 avril. Alors que l’Ukraine se prépare à affronter une offensive russe massive dans l’est du pays, l’Union européenne veut mettre l’accent sur les livraisons d’armes à Kiev. Mais aussi continuer à augmenter la pression économique sur la Russie, pour forcer le président Vladimir Poutine à battre en retraite. Or, sur ce point, les discussions n’ont pas permis de dégager un consensus politique sur des nouvelles sanctions, notamment sur la question d’un embargo sur le pétrole russe.

Cette piste semble plus avancée que celle, encore plus sensible, d’une interdiction des importations de gaz depuis la Russie, dont l’Union reste dépendante à 40 % pour son approvisionnement. Se passer du pétrole russe, qui représente 26 % de leur brut, serait a priori plus facile pour les Européens. Notamment car les fournisseurs alternatifs et les moyens de transport des barils sont plus accessibles que pour le gaz, qui arrive dans l’UE par des infrastructures complexes de gazoducs ou des méthaniers. A l’inverse, Moscou exporte deux tiers de son pétrole dans l’UE, qui se trouve donc en position de force. « En 2021, la facture des importations de pétrole [80 milliards d’euros] était quatre fois plus importante que celle du gaz [20 milliards d’euros]. Il est important  de commencer par le pétrole », a souligné M. Borrell.  Plusieurs Etats membres, dont la France, l’Irlande, les Pays-Bas, la Roumanie, la Lituanie ou la République tchèque, se disent prêts à aller dans cette direction. 



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« Les guerres se sont gagnées ou perdues sur les champs de bataille », a déclaré Josep Borrell, chef de la diplomatie européenne, lors de son arrivée à une réunion des ministres des affaires étrangères, à Luxembourg, lundi 11 avril. Alors que l’Ukraine se prépare à affronter une offensive russe massive dans l’est du pays, l’Union européenne veut mettre l’accent sur les livraisons d’armes à Kiev. Mais aussi continuer à augmenter la pression économique sur la Russie, pour forcer le président Vladimir Poutine à battre en retraite. Or, sur ce point, les discussions n’ont pas permis de dégager un consensus politique sur des nouvelles sanctions, notamment sur la question d’un embargo sur le pétrole russe.

Cette piste semble plus avancée que celle, encore plus sensible, d’une interdiction des importations de gaz depuis la Russie, dont l’Union reste dépendante à 40 % pour son approvisionnement. Se passer du pétrole russe, qui représente 26 % de leur brut, serait a priori plus facile pour les Européens. Notamment car les fournisseurs alternatifs et les moyens de transport des barils sont plus accessibles que pour le gaz, qui arrive dans l’UE par des infrastructures complexes de gazoducs ou des méthaniers. A l’inverse, Moscou exporte deux tiers de son pétrole dans l’UE, qui se trouve donc en position de force. « En 2021, la facture des importations de pétrole [80 milliards d’euros] était quatre fois plus importante que celle du gaz [20 milliards d’euros]. Il est important  de commencer par le pétrole », a souligné M. Borrell.  Plusieurs Etats membres, dont la France, l’Irlande, les Pays-Bas, la Roumanie, la Lituanie ou la République tchèque, se disent prêts à aller dans cette direction. 



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