•  Une fois la déception passée, les jours prochains diront si Hugo Lloris continuera ou passera le flambeau. En attendant, le capitaine emblématique des Bleus a prouvé deux choses dans ce Mondial : la première, c'est qu'il demeure un immense gardien de grand tournoi. Après un premier tour sans grand relief, sa phase à élimination directe a été saupoudrée de quelques matchs dantesques - avec en prime cette copie royale face à sa majesté anglaise qui le regardait de haut. La seconde, comme une fatalité, c'est que le nouveau recordman de sélections (145) n'est pas et n'aura jamais été à son aise dans l'exercice si singulier des penalties. Cela ne situe pas la qualité d'un gardien. Mais c'est un peu plus qu'un détail quand-même, quand l'histoire se répète. Beaucoup de 2018. Une touche de 2021. Positif dans l'ensemble. Malgré cette fichue dernière impression.

Après une finale à couper le souffle, la rédaction une évaluation des joueurs de l'équipe de France sur l'ensemble de cette Coupe du monde.

Que le retour aux affaires courantes semble terne, quarante-huit heure après la finale d’une vie, qui a bien tout du match du siècle. Parce qu’Argentine-France aura soulevé les cœurs, engendré les cris, la peur, l’espoir et les pleurs. En Amérique du Sud, il se dit que le football est un sentiment. Les Argentins ne diront pas le contraire, eux qui ont érigé ce dicton comme une philosophie de vie. Une fois l’ivresse retombée, peut-être mesureront-ils, à froid, que leur adversaire a aussi joué un rôle important dans cette pluie d’émotions, confirmant l’idée vieille comme la foot selon laquelle il faut être deux pour faire un grand match.