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Opération Barkhane : militaires quitté

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 les derniers militaires français ont quitté le Mali 

Ce moment était attendu. Il n’en marque pas moins un important tournant. Plus de neuf ans après le déclenchement de l’opération Serval (remplacée depuis par Barkhane) pour combattre les djihadistes, la France ne compte plus de soldats au Mali. Ce lundi 15 août à 13 heures, « les derniers militaires français de

l’opération Barkhane encore sur le sol malien ont franchi la frontière entre le Mali et le Niger. Ils provenaient de la plate-forme opérationnelle désert de Gao, désormais transférée aux Forces armées maliennes (Fama) », a annoncé l’état-major de l’armée française sur Twitter. Le retrait français, officialisé par Emmanuel Macron le 17 février dernier, était prévu. Constatant que « les conditions politiques et opérationnelles n’étaient plus réunies pour rester engagée au Mali », la France avait décidé de réorganiser le dispositif de l’opération Barkhane « en dehors du territoire malien », a rappelé l’Élysée. Mais il a été hâté. Des dissensions avec la junte de Bamako Plusieurs dizaines de personnes avaient manifesté dimanche à Gao, une ville du nord du Mali, pour accélérer le départ de la force militaire française Barkhane

, prévu depuis février. Un ultimatum avait été lancé : « Nous donnons à compter de ce jour dimanche 14 août 2022 un ultimatum de 72 heures pour le départ définitif de Barkhane », ont déclaré des manifestants se présentant comme « les forces vives » de Gao. Les rapports entre la junte au pouvoir à Bamako et Paris, ancienne puissance coloniale, s’étaient brutalement dégradés ces derniers mois. Poussés vers la sortie par une junte malienne hostile, les Français ont transféré ces six derniers mois toutes leurs emprises à l’armée malienne, dont la dernière, à Gao (Nord), lundi. Au total, la France a dû sortir du Mali quelque 4 000 containers et un millier de véhicules, dont des centaines de blindés, alors que le Sahel connaît une flambée de violences, que le groupe paramilitaire russe Wagner, nouvel allié de Bamako, peine à endiguer. Si la France quitte le Mali, c’est à la demande des nouvelles autorités maliennes. Nous respectons toujours la souveraineté de nos partenaires », a tenu à souligner, sur Twitter, le ministre des Armées, Sébastien Le cornu. Traduction, sans détour par le langage diplomatique : ce lundi solde près d’un an de relations de plus en plus acerbes entre Paris et les colonels au pouvoir à Bamako. Ces derniers ont rompu en mai les accords de défense avec la France et ses partenaires européens, après des mois d’obstruction contre Barkhane.


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 les derniers militaires français ont quitté le Mali 

Ce moment était attendu. Il n’en marque pas moins un important tournant. Plus de neuf ans après le déclenchement de l’opération Serval (remplacée depuis par Barkhane) pour combattre les djihadistes, la France ne compte plus de soldats au Mali. Ce lundi 15 août à 13 heures, « les derniers militaires français de

l’opération Barkhane encore sur le sol malien ont franchi la frontière entre le Mali et le Niger. Ils provenaient de la plate-forme opérationnelle désert de Gao, désormais transférée aux Forces armées maliennes (Fama) », a annoncé l’état-major de l’armée française sur Twitter. Le retrait français, officialisé par Emmanuel Macron le 17 février dernier, était prévu. Constatant que « les conditions politiques et opérationnelles n’étaient plus réunies pour rester engagée au Mali », la France avait décidé de réorganiser le dispositif de l’opération Barkhane « en dehors du territoire malien », a rappelé l’Élysée. Mais il a été hâté. Des dissensions avec la junte de Bamako Plusieurs dizaines de personnes avaient manifesté dimanche à Gao, une ville du nord du Mali, pour accélérer le départ de la force militaire française Barkhane

, prévu depuis février. Un ultimatum avait été lancé : « Nous donnons à compter de ce jour dimanche 14 août 2022 un ultimatum de 72 heures pour le départ définitif de Barkhane », ont déclaré des manifestants se présentant comme « les forces vives » de Gao. Les rapports entre la junte au pouvoir à Bamako et Paris, ancienne puissance coloniale, s’étaient brutalement dégradés ces derniers mois. Poussés vers la sortie par une junte malienne hostile, les Français ont transféré ces six derniers mois toutes leurs emprises à l’armée malienne, dont la dernière, à Gao (Nord), lundi. Au total, la France a dû sortir du Mali quelque 4 000 containers et un millier de véhicules, dont des centaines de blindés, alors que le Sahel connaît une flambée de violences, que le groupe paramilitaire russe Wagner, nouvel allié de Bamako, peine à endiguer. Si la France quitte le Mali, c’est à la demande des nouvelles autorités maliennes. Nous respectons toujours la souveraineté de nos partenaires », a tenu à souligner, sur Twitter, le ministre des Armées, Sébastien Le cornu. Traduction, sans détour par le langage diplomatique : ce lundi solde près d’un an de relations de plus en plus acerbes entre Paris et les colonels au pouvoir à Bamako. Ces derniers ont rompu en mai les accords de défense avec la France et ses partenaires européens, après des mois d’obstruction contre Barkhane.


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