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Risque de choléra, cas de paludisme... :

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Un tiers du Pakistan se retrouve sous les eaux après les pluies de moussons diluviennes. 1 136 personnes sont mortes et de nombreux malades affluent dans les hôpitaux, qui craignent des risques d'épidémie de paludisme ou de choléra      

A l’hôpital civil de Dera Ghazi Khan, dans le sud du Penjab, les cas de gastro-entérites ont explosé depuis le début des inondations. Le Dr Dost Ali Buzdar enchaîne les consultations. "Comment allez-vous ? Vous vous sentez mieux ?", demande-t-il à un patient. "Non, j'ai toujours la diarrhée", répond l'homme. "Je vais prendre votre pouls", explique le médecin.

"Nous sommes inquiets concernant les risques de paludisme, de choléra et d'autres maladies dangereuses."Dr Dost Ali Buzdar à franceinfo

30% du Pakistan est sous les eaux, car depuis mi-juin, le pays connaît des pluies de mousson dévastatrices. 33 millions de personnes sont affectées par ces intempéries exceptionnelles, 800 000 têtes de bétail ont été tuées, 80 000 hectares de terres agricoles ravagées et 1 136 personnes sont décédées. Dans certains hôpitaux, le nombre de patients a brusquement augmenté de 70% au cours des dernières semaines, avec beaucoup de patients venant des zones touchées par les inondations.

Des cas de paludisme et un risque de choléra

Le Dr Nasrullah Soomro dirige l’hôpital civil de Sukkur, qui se trouve sur la ligne de front des inondations particulièrement meurtrières, dans la province du Sind. Dans un des lits, un patient a le bras bandé : ce boulanger travaillait lorsque les fortes pluies ont fait céder la bâtisse. "Vous êtes-vous évanoui lorsque le toit est tombé ?", demande-t-il au patient alité. "Non, je ne me suis pas évanoui, je n'ai pas compris ce qui se passait", explique l'homme : il est arrivé à l'hôpital avec ses collègues, l'un d'eux est décédé. 

>> IMAGES. Au Pakistan, les pluies de mousson font plus de 1 000 morts et ravagent des régions entières

L'équipe médicale intervient auprès des blessés, mais le Dr Nasrullah s'inquiète des conséquences liées aux pluies diluviennes, comme les risques d'épidémie. "En raison des pluies abondantes qui ne cessent de tomber, de nombreuses maladies font leur apparition, décrit-il. Nous avons des cas de paludisme et nous craignons qu'une épidémie de choléra ne se déclare." A cela s'ajoute la promiscuité dans laquelle vivent les rescapés qui s'entassent dans des camps et des abris.

"Vu les conditions, on craint que le virus du Covid-19 ne se répande parmi

les survivants."Dr Nasrullah Soomro à franceinfo

Les équipes médicales surveillent donc la situation sur tout le territoire. "On fait de notre mieux pour faire face à tout cela, on travaille en coordination avec les autorités locales pour faire front et intervenir du mieux que l’on peut", ajoute-t-il. L'eau stagnante pourrait en effet causer une épidémie mortelle dans le pays.


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Un tiers du Pakistan se retrouve sous les eaux après les pluies de moussons diluviennes. 1 136 personnes sont mortes et de nombreux malades affluent dans les hôpitaux, qui craignent des risques d'épidémie de paludisme ou de choléra      

A l’hôpital civil de Dera Ghazi Khan, dans le sud du Penjab, les cas de gastro-entérites ont explosé depuis le début des inondations. Le Dr Dost Ali Buzdar enchaîne les consultations. "Comment allez-vous ? Vous vous sentez mieux ?", demande-t-il à un patient. "Non, j'ai toujours la diarrhée", répond l'homme. "Je vais prendre votre pouls", explique le médecin.

"Nous sommes inquiets concernant les risques de paludisme, de choléra et d'autres maladies dangereuses."Dr Dost Ali Buzdar à franceinfo

30% du Pakistan est sous les eaux, car depuis mi-juin, le pays connaît des pluies de mousson dévastatrices. 33 millions de personnes sont affectées par ces intempéries exceptionnelles, 800 000 têtes de bétail ont été tuées, 80 000 hectares de terres agricoles ravagées et 1 136 personnes sont décédées. Dans certains hôpitaux, le nombre de patients a brusquement augmenté de 70% au cours des dernières semaines, avec beaucoup de patients venant des zones touchées par les inondations.

Des cas de paludisme et un risque de choléra

Le Dr Nasrullah Soomro dirige l’hôpital civil de Sukkur, qui se trouve sur la ligne de front des inondations particulièrement meurtrières, dans la province du Sind. Dans un des lits, un patient a le bras bandé : ce boulanger travaillait lorsque les fortes pluies ont fait céder la bâtisse. "Vous êtes-vous évanoui lorsque le toit est tombé ?", demande-t-il au patient alité. "Non, je ne me suis pas évanoui, je n'ai pas compris ce qui se passait", explique l'homme : il est arrivé à l'hôpital avec ses collègues, l'un d'eux est décédé. 

>> IMAGES. Au Pakistan, les pluies de mousson font plus de 1 000 morts et ravagent des régions entières

L'équipe médicale intervient auprès des blessés, mais le Dr Nasrullah s'inquiète des conséquences liées aux pluies diluviennes, comme les risques d'épidémie. "En raison des pluies abondantes qui ne cessent de tomber, de nombreuses maladies font leur apparition, décrit-il. Nous avons des cas de paludisme et nous craignons qu'une épidémie de choléra ne se déclare." A cela s'ajoute la promiscuité dans laquelle vivent les rescapés qui s'entassent dans des camps et des abris.

"Vu les conditions, on craint que le virus du Covid-19 ne se répande parmi

les survivants."Dr Nasrullah Soomro à franceinfo

Les équipes médicales surveillent donc la situation sur tout le territoire. "On fait de notre mieux pour faire face à tout cela, on travaille en coordination avec les autorités locales pour faire front et intervenir du mieux que l’on peut", ajoute-t-il. L'eau stagnante pourrait en effet causer une épidémie mortelle dans le pays.


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