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Tunisie. Manifestations en faveur du Pré

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Des centaines de Tunisiens ont manifesté dimanche dans le centre de la capitale en soutien au président Kais Saied et les mesures qu’il prône pour redresser le pays, décriées comme une dérive autoritaire par ses adversaires.

Les manifestants, rassemblés sur l’emblématique avenue Bourguiba à Tunis à l’appel d’un collectif pro-Saied ont déployé des calicots avec l’inscription Nous sommes tous Kais Saied et scandé des slogans appelant au jugement des politiciens corrompus que le chef de l’État vilipende sans cesse.

Ils ont aussi conspué Rached Ghannouchi, chef du parti islamo-conservateur Ennahdha et président du Parlement dissous par M. Saied, dont il est la bête noire.

La Tunisie doit faire face à une profonde crise économique

M. Saied, qui s’est arrogé les pleins pouvoirs en juillet 2021, est la cible de critiques croissantes de ses adversaires qui l’accusent de mettre en place un régime autoritaire qui sonne le glas de la balbutiante démocratie dans le pays d’où est partie en 2011 la première révolte du Printemps arabe.

Plusieurs partis d’opposition ont annoncé fin avril la création d’un Front de salut national avec l’objectif d’unir toutes les forces politiques pour sauver la Tunisie de sa profonde crise.

Après des mois de blocage politique, M. Saied, élu fin 2019, s’est arrogé les pleins pouvoirs le 25 juillet en limogeant le Premier ministre et en suspendant le Parlement avant de le dissoudre en mars dernier.

En février, il a dissous le Conseil supérieur de la magistrature (CSM) pour le remplacer par un organe de supervision judiciaire temporaire dont il a nommé les membres.

Le 22 avril, il s’est arrogé le droit de nommer le chef de l’Autorité électorale, à quelques mois d’un référendum sur des réformes constitutionnelles en juillet et un scrutin législatif en décembre.

Et début mai, il a annoncé l’instauration d’un dialogue national attendu depuis des mois mais dont il a exclu les partis politiques.

Outre l’impasse politique, la Tunisie se débat dans une profonde crise socio-économique et est en pourparlers avec le Fonds monétaire international (FMI) pour obtenir un nouveau prêt.

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Des centaines de Tunisiens ont manifesté dimanche dans le centre de la capitale en soutien au président Kais Saied et les mesures qu’il prône pour redresser le pays, décriées comme une dérive autoritaire par ses adversaires.

Les manifestants, rassemblés sur l’emblématique avenue Bourguiba à Tunis à l’appel d’un collectif pro-Saied ont déployé des calicots avec l’inscription Nous sommes tous Kais Saied et scandé des slogans appelant au jugement des politiciens corrompus que le chef de l’État vilipende sans cesse.

Ils ont aussi conspué Rached Ghannouchi, chef du parti islamo-conservateur Ennahdha et président du Parlement dissous par M. Saied, dont il est la bête noire.

La Tunisie doit faire face à une profonde crise économique

M. Saied, qui s’est arrogé les pleins pouvoirs en juillet 2021, est la cible de critiques croissantes de ses adversaires qui l’accusent de mettre en place un régime autoritaire qui sonne le glas de la balbutiante démocratie dans le pays d’où est partie en 2011 la première révolte du Printemps arabe.

Plusieurs partis d’opposition ont annoncé fin avril la création d’un Front de salut national avec l’objectif d’unir toutes les forces politiques pour sauver la Tunisie de sa profonde crise.

Après des mois de blocage politique, M. Saied, élu fin 2019, s’est arrogé les pleins pouvoirs le 25 juillet en limogeant le Premier ministre et en suspendant le Parlement avant de le dissoudre en mars dernier.

En février, il a dissous le Conseil supérieur de la magistrature (CSM) pour le remplacer par un organe de supervision judiciaire temporaire dont il a nommé les membres.

Le 22 avril, il s’est arrogé le droit de nommer le chef de l’Autorité électorale, à quelques mois d’un référendum sur des réformes constitutionnelles en juillet et un scrutin législatif en décembre.

Et début mai, il a annoncé l’instauration d’un dialogue national attendu depuis des mois mais dont il a exclu les partis politiques.

Outre l’impasse politique, la Tunisie se débat dans une profonde crise socio-économique et est en pourparlers avec le Fonds monétaire international (FMI) pour obtenir un nouveau prêt.

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