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Attentat de Nice : au procès, des famill

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Dans beaucoup de familles, l'attentat n'était qu'effleuré, sans jamais rentrer dans les détails. Avec leurs dépositions, la parole se libère enfin et la douleur se partage. 

"C'est vraiment une claque dans la tête : quand je suis le procès, je m'effondre souvent. Je suis devenu hypersensible au sujet de la mort depuis l’attentat : je ne supporte pas de voir quelqu'un pleurer la mort de quelqu'un, par exemple." Bilel à franceinfo

Bilel cite en exemple la famille Borda, qui était le soir de l'attentat sur la promenade des Anglais et dont la fille, Laura, treize ans et demi, est morte ce soir-là. "On les voit tous les jours à Acropolis [le palais des congrès de Nice,où sont retransmises les audiences] et leur témoignage m'a complètement anéanti, se souvient Bilel. Je suis sorti de la salle, j'ai pleuré. Beaucoup de personnes sont venues me soutenir, me réconforter je ne recherchais pas d'aide et je l'ai quand même trouvée."

"Nous, les victimes et parties civiles, on se voit comme une grande famille, décrit le jeune homme. C'est à dire que même si on ne se connaît pas, on a tous vécu un traumatisme de la même expérience. Et vu qu'on partage cette chose, cela crée des liens forts." Bilel continue donc à suivre le procès, avec sa famille et les autres victimes, pour chercher des réponses. Ils attendent beaucoup des auditions lundi de François Hollande, Bernard Cazeneuve et François Molins, les anciens présidents, ministre de l’Intérieur et procureur chargé de l’antiterrorisme. Après ces auditions lundi, les parties civiles continueront à témoigner pendant encore deux semaines.

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Dans beaucoup de familles, l'attentat n'était qu'effleuré, sans jamais rentrer dans les détails. Avec leurs dépositions, la parole se libère enfin et la douleur se partage. 

"C'est vraiment une claque dans la tête : quand je suis le procès, je m'effondre souvent. Je suis devenu hypersensible au sujet de la mort depuis l’attentat : je ne supporte pas de voir quelqu'un pleurer la mort de quelqu'un, par exemple." Bilel à franceinfo

Bilel cite en exemple la famille Borda, qui était le soir de l'attentat sur la promenade des Anglais et dont la fille, Laura, treize ans et demi, est morte ce soir-là. "On les voit tous les jours à Acropolis [le palais des congrès de Nice,où sont retransmises les audiences] et leur témoignage m'a complètement anéanti, se souvient Bilel. Je suis sorti de la salle, j'ai pleuré. Beaucoup de personnes sont venues me soutenir, me réconforter je ne recherchais pas d'aide et je l'ai quand même trouvée."

"Nous, les victimes et parties civiles, on se voit comme une grande famille, décrit le jeune homme. C'est à dire que même si on ne se connaît pas, on a tous vécu un traumatisme de la même expérience. Et vu qu'on partage cette chose, cela crée des liens forts." Bilel continue donc à suivre le procès, avec sa famille et les autres victimes, pour chercher des réponses. Ils attendent beaucoup des auditions lundi de François Hollande, Bernard Cazeneuve et François Molins, les anciens présidents, ministre de l’Intérieur et procureur chargé de l’antiterrorisme. Après ces auditions lundi, les parties civiles continueront à témoigner pendant encore deux semaines.

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