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Emmanuel Macron intensifie ses attaques

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Face à plusieurs électeurs sélectionnés par la rédaction du quotidien, le président sortant revient par ailleurs sur les raisons de son refus de participer à un débat avant le premier tour de l’élection présidentielle. 

Pour ce qui sera sans doute sa dernière grande intervention médiatique avant le premier tour, Emmanuel Macron s’est prêté de nouveau, jeudi 7 avril, à l’exercice de l’échange à bâtons rompus avec les lecteurs du Parisien – c’est dans même format qu’il avait dit, en janvier, vouloir « emmerder » les non-vaccinés. Pas de telle saillie cette fois, mais une évocation simple et directe de sa campagne et de ses intentions s’il est réélu. 

Concernant celle qui semble être sa rivale la plus dangereuse, le chef de l’Etat juge que « le débat a complètement banalisé le discours de Marine Le Pen parce qu’elle a eu un formidable directeur de campagne, qui a été encore plus outrancier qu’elle : monsieur Zemmour ». D’après lui, « comme il y a eu les pires horreurs qui ont été dites depuis six mois, on s’est dit : Marine Le Pen, ce n’est pas si grave. Mais ses fondamentaux n’ont pas changé : c’est un programme raciste, qui vise à cliver la société et d’une grande brutalité. » 

« Quand elle propose de baisser la TVA [taxe sur la valeur ajoutée] partout et de bloquer les prix sans que l’on sache comment elle compte y parvenir, elle ment aux gens », estime-t-il par ailleurs en critiquant le programme de la candidate du Rassemblement national sur l’un de ses principaux axes de campagne, le pouvoir d’achat des Français.

Interrogé ensuite sur son idée de relever à 65 ans l’âge légal de départ à la retraite, Emmanuel Macron a assuré que la formule « du bureau ou de l’usine au cercueil, c’était vrai dans les années 1970, quand il y avait une espérance de vie très différente de celle d’aujourd’hui ». Il a assumé son projet, remarquant que s’il cherchait à être populaire, il donnerait plutôt « du sucre que du sel ».

Les chasseurs « aiment les bêtes »

Au sujet de la famille, le chef de l’Etat se dit « fier d’avoir porté la PMA [procréation médicalement assistée] pour toutes ». En revanche, « la GPA [gestation pour autrui], c’est très différent. C’est une femme qui va donner son corps pendant neuf mois. Si on est honnête, c’est assez rarement une liberté. A 99 % dans le monde, les GPA sont rémunérées », selon lui.

Interrogé sur l’environnement, il a souligné qu’« aujourd’hui, on est tous en retard sur les engagements que l’on a pris lors des accords de Paris. Mais la France a doublé son taux de réduction des gaz à effet de serre durant mon quinquennat. Donc je réfute le terme d’inaction ». Quant aux chasseurs, « ils aiment les bêtes », soutient le chef de l’Etat, qui dit voir en eux des « acteurs importants de la ruralité et de la protection de la biodiversité ». 


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Face à plusieurs électeurs sélectionnés par la rédaction du quotidien, le président sortant revient par ailleurs sur les raisons de son refus de participer à un débat avant le premier tour de l’élection présidentielle. 

Pour ce qui sera sans doute sa dernière grande intervention médiatique avant le premier tour, Emmanuel Macron s’est prêté de nouveau, jeudi 7 avril, à l’exercice de l’échange à bâtons rompus avec les lecteurs du Parisien – c’est dans même format qu’il avait dit, en janvier, vouloir « emmerder » les non-vaccinés. Pas de telle saillie cette fois, mais une évocation simple et directe de sa campagne et de ses intentions s’il est réélu. 

Concernant celle qui semble être sa rivale la plus dangereuse, le chef de l’Etat juge que « le débat a complètement banalisé le discours de Marine Le Pen parce qu’elle a eu un formidable directeur de campagne, qui a été encore plus outrancier qu’elle : monsieur Zemmour ». D’après lui, « comme il y a eu les pires horreurs qui ont été dites depuis six mois, on s’est dit : Marine Le Pen, ce n’est pas si grave. Mais ses fondamentaux n’ont pas changé : c’est un programme raciste, qui vise à cliver la société et d’une grande brutalité. » 

« Quand elle propose de baisser la TVA [taxe sur la valeur ajoutée] partout et de bloquer les prix sans que l’on sache comment elle compte y parvenir, elle ment aux gens », estime-t-il par ailleurs en critiquant le programme de la candidate du Rassemblement national sur l’un de ses principaux axes de campagne, le pouvoir d’achat des Français.

Interrogé ensuite sur son idée de relever à 65 ans l’âge légal de départ à la retraite, Emmanuel Macron a assuré que la formule « du bureau ou de l’usine au cercueil, c’était vrai dans les années 1970, quand il y avait une espérance de vie très différente de celle d’aujourd’hui ». Il a assumé son projet, remarquant que s’il cherchait à être populaire, il donnerait plutôt « du sucre que du sel ».

Les chasseurs « aiment les bêtes »

Au sujet de la famille, le chef de l’Etat se dit « fier d’avoir porté la PMA [procréation médicalement assistée] pour toutes ». En revanche, « la GPA [gestation pour autrui], c’est très différent. C’est une femme qui va donner son corps pendant neuf mois. Si on est honnête, c’est assez rarement une liberté. A 99 % dans le monde, les GPA sont rémunérées », selon lui.

Interrogé sur l’environnement, il a souligné qu’« aujourd’hui, on est tous en retard sur les engagements que l’on a pris lors des accords de Paris. Mais la France a doublé son taux de réduction des gaz à effet de serre durant mon quinquennat. Donc je réfute le terme d’inaction ». Quant aux chasseurs, « ils aiment les bêtes », soutient le chef de l’Etat, qui dit voir en eux des « acteurs importants de la ruralité et de la protection de la biodiversité ». 


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