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Entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen,

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Lors du débat télévisé, le président sortant a accusé son adversaire du RN d’être « climatosceptique ». En retour, la candidate l’a qualifié de « climato-hypocrite ». 

L’une traitée de « climatosceptique », l’autre accusé d’être « climato-hypocrite ». Derrière ces attaques échangées lors du débat de l’entre-deux-tours, mercredi 20 avril, Emmanuel Macron et Marine Le Pen ont affiché une opposition frontale sur la lutte contre le dérèglement climatique : alors que le premier a montré une volonté d’aller plus loin, la seconde a, au contraire, défendu une position qui constitue un recul dans le combat contre le réchauffement. 

Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Le débat de l’entre-deux-tours de l’élection présidentielle, nouveau rendez-vous manqué pour Marine Le Pen, étouffée par un Emmanuel Macron offensif

Sur l’environnement, l’une des principales préoccupations des Français, la candidate du Rassemblement national (RN) a plaidé pour une « remise en cause du modèle économique fondé sur le libre-échange », qui « tue la planète » et crée également « beaucoup de souffrance pour les animaux ».

Dénonçant des importations qui représentent près de la moitié de l’empreinte carbone de la France, Marine Le Pen a indiqué concevoir son projet autour du « localisme » et du « patriotisme économique » pour produire et consommer des produits français. « Relocaliser ne veut pas dire que l’on émettra moins de gaz à effet de serre lors de la production en France s’il n’y a pas de politique de décarbonation. Il y a une omission de Marine Le Pen », prévient Anne Bringault, la coordinatrice des programmes au Réseau Action Climat.

« Aller deux fois plus vite »

Mme Le Pen s’est déclarée favorable à la transition écologique, mais elle juge qu’elle doit être « beaucoup moins rapide que ce qu’on impose aux Français ». Pour atteindre la neutralité carbone en 2050, comme elle s’y est engagée au titre de l’accord de Paris, la France doit au contraire accélérer, car elle n’est pas dans les clous, selon le Haut Conseil pour le climat (HCC). Elle s’est vu enjoindre par la justice de prendre des mesures supplémentaires, d’autant plus que l’Union européenne a relevé son ambition à l’horizon 2030.

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Lors du débat télévisé, le président sortant a accusé son adversaire du RN d’être « climatosceptique ». En retour, la candidate l’a qualifié de « climato-hypocrite ». 

L’une traitée de « climatosceptique », l’autre accusé d’être « climato-hypocrite ». Derrière ces attaques échangées lors du débat de l’entre-deux-tours, mercredi 20 avril, Emmanuel Macron et Marine Le Pen ont affiché une opposition frontale sur la lutte contre le dérèglement climatique : alors que le premier a montré une volonté d’aller plus loin, la seconde a, au contraire, défendu une position qui constitue un recul dans le combat contre le réchauffement. 

Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Le débat de l’entre-deux-tours de l’élection présidentielle, nouveau rendez-vous manqué pour Marine Le Pen, étouffée par un Emmanuel Macron offensif

Sur l’environnement, l’une des principales préoccupations des Français, la candidate du Rassemblement national (RN) a plaidé pour une « remise en cause du modèle économique fondé sur le libre-échange », qui « tue la planète » et crée également « beaucoup de souffrance pour les animaux ».

Dénonçant des importations qui représentent près de la moitié de l’empreinte carbone de la France, Marine Le Pen a indiqué concevoir son projet autour du « localisme » et du « patriotisme économique » pour produire et consommer des produits français. « Relocaliser ne veut pas dire que l’on émettra moins de gaz à effet de serre lors de la production en France s’il n’y a pas de politique de décarbonation. Il y a une omission de Marine Le Pen », prévient Anne Bringault, la coordinatrice des programmes au Réseau Action Climat.

« Aller deux fois plus vite »

Mme Le Pen s’est déclarée favorable à la transition écologique, mais elle juge qu’elle doit être « beaucoup moins rapide que ce qu’on impose aux Français ». Pour atteindre la neutralité carbone en 2050, comme elle s’y est engagée au titre de l’accord de Paris, la France doit au contraire accélérer, car elle n’est pas dans les clous, selon le Haut Conseil pour le climat (HCC). Elle s’est vu enjoindre par la justice de prendre des mesures supplémentaires, d’autant plus que l’Union européenne a relevé son ambition à l’horizon 2030.

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