Banner Image

All Services

Writing & Translation academic

Face à la Cour suprême

$20/hr Starting at $25

Il a fustigé l'"idéologie extrémiste" guidant la Cour suprême et presque supplié ses contemporains de voter pour défendre des "libertés" menacées, mais au-delà des mots, Joe Biden, tout président qu'il est, ne peut pas grand-chose pour défendre le droit à l'avortement.

Le démocrate de 79 ans, fervent catholique devenu défenseur du droit à l'interruption volontaire de grossesse, a misé vendredi sur la solennité et la brièveté, après le séisme déclenché par la plus haute juridiction américaine, quitte à frustrer les journalistes qui souhaitaient une réponse plus détaillée et concrète. 

Dans une volte-face historique, la Cour suprême a enterré le droit constitutionnel à l'avortement et une poignée d'Etats en ont profité pour bannir immédiatement les interruptions de grossesse sur leur sol. 

Prenant la parole dans le hall d'entrée de la Maison Blanche, sous le regard d'un petit groupe de collaboratrices aux traits tirés, rassemblées pour l'occasion, le président n'a pas mâché ses mots.

La Cour de neuf juges, à laquelle Donald Trump a donné pour longtemps une large majorité conservatrice et acquise aux idées de la droite religieuse, a fait une "erreur tragique" résultant d'une "idéologie extrémiste", a lâché Joe Biden.

La plus haute cour américaine "ramène littéralement l'Amérique 150 ans en arrière", et surtout, elle pourrait nepas s'arrêter là, a-t-il averti. 

- "Dangereuse" -

Rappelant que l'un des magistrats, le conservateur Clarence Thomas, plaide publiquement pour revoir des jurisprudences fondant le droit à la contraception ou au mariage pour tous, le patron du camp démocrate a asséné: "La Cour nous emmène sur une voie extrême et dangereuse".

Mais à lui tout seul, Joe Biden, malgré toute l'image de puissance du président américain, ne peut pas grand-chose.

"Le seul moyen" de revenir sur l'arrêt de la Cour "est que le Congrès passe une loi fédérale", valant pour tout le territoire, Etats conservateurs compris, a-t-il dit. Or les démocrates n'ont pas une majorité suffisante.


About

$20/hr Ongoing

Download Resume

Il a fustigé l'"idéologie extrémiste" guidant la Cour suprême et presque supplié ses contemporains de voter pour défendre des "libertés" menacées, mais au-delà des mots, Joe Biden, tout président qu'il est, ne peut pas grand-chose pour défendre le droit à l'avortement.

Le démocrate de 79 ans, fervent catholique devenu défenseur du droit à l'interruption volontaire de grossesse, a misé vendredi sur la solennité et la brièveté, après le séisme déclenché par la plus haute juridiction américaine, quitte à frustrer les journalistes qui souhaitaient une réponse plus détaillée et concrète. 

Dans une volte-face historique, la Cour suprême a enterré le droit constitutionnel à l'avortement et une poignée d'Etats en ont profité pour bannir immédiatement les interruptions de grossesse sur leur sol. 

Prenant la parole dans le hall d'entrée de la Maison Blanche, sous le regard d'un petit groupe de collaboratrices aux traits tirés, rassemblées pour l'occasion, le président n'a pas mâché ses mots.

La Cour de neuf juges, à laquelle Donald Trump a donné pour longtemps une large majorité conservatrice et acquise aux idées de la droite religieuse, a fait une "erreur tragique" résultant d'une "idéologie extrémiste", a lâché Joe Biden.

La plus haute cour américaine "ramène littéralement l'Amérique 150 ans en arrière", et surtout, elle pourrait nepas s'arrêter là, a-t-il averti. 

- "Dangereuse" -

Rappelant que l'un des magistrats, le conservateur Clarence Thomas, plaide publiquement pour revoir des jurisprudences fondant le droit à la contraception ou au mariage pour tous, le patron du camp démocrate a asséné: "La Cour nous emmène sur une voie extrême et dangereuse".

Mais à lui tout seul, Joe Biden, malgré toute l'image de puissance du président américain, ne peut pas grand-chose.

"Le seul moyen" de revenir sur l'arrêt de la Cour "est que le Congrès passe une loi fédérale", valant pour tout le territoire, Etats conservateurs compris, a-t-il dit. Or les démocrates n'ont pas une majorité suffisante.


Skills & Expertise

Articulate StorylineImage DesignJournal WritingKAZOO VoIPMulticultural Education

0 Reviews

This Freelancer has not received any feedback.

Browse Similar Freelance Experts