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Guerre en Ukraine

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Sur sa photo officielle, il se tient bien raide dans son costume vert kaki bardé de médailles. Regard noir, cou épais, crâne entièrement lisse... Il faut dire que, à 55 ans, Sergueï Sourovikine collectionne les états de service : Afghanistan, Tchétchénie, Syrie, une guerre qui en 2017 lui vaut titre de "héros de la Russie" - la plus haute des récompenses.

>> Guerre en Ukraine : après l'explosion du pont de Crimée, la réponse du Kremlin attendue lors d'un conseil de sécurité sous haute tension

Dans la foulée, il est promu patron de l'armée de l'air. En Ukraine, Sourovikine commandait déjà les forces armées du sud. Il avait été nommé général cet été.

Côté pile, il est surtout connu pour sa brutalité. "Impitoyable", dit même de lui le rapport d'un groupe de réflexion américain sur la politique de défense, la Jamestown Foundation. Sa "volonté d'exécuter vigoureusement tous les ordres l'emporte" sur toute autre question.

Bombardements contre des civils

En Syrie, Sourovikine est accusé d’avoir ordonné des bombardements sans discrimination contre les combattants anti-régime. Notamment à Idlib, comme le relève un rapport de l'organisation Human Rights Watch publié en 2020. En Ukraine, le chef du renseignement lui attribue des frappes à Odessa contre un immeuble et deux camps de vacances.

Mais sa notoriété sulfureuse ne s'est pas construite que sur les champs de bataille : en 1995, il est reconnu coupable de vol et de vente d’armes mais sa condamnation sera annulée. En 1991, lors d'une tentative manquée de coup d’État, il envoie son unité contre les barricades des manifestants pro-démocratie. Bilan : trois morts. Il passe quelques mois en prison, libéré par Boris Eltsine au prétexte qu’il avait "simplement suivi un ordre". 

"Pendant plus de 30 ans, la carrière de Sourovikine a été entachée d'allégations de corruption et de brutalité", ont écrit le renseignement britannique dans un récent rapport sur la probable promotion de Sourovikine, rapporté par le Guardian. Sa nomination, dimanche 9 octobre, a été saluée par une autre personnalité trouble proche du Kremlin : le chef des mercenaires de Wagner, qui salue "le commandant le plus capable de l’armée russe". 


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Sur sa photo officielle, il se tient bien raide dans son costume vert kaki bardé de médailles. Regard noir, cou épais, crâne entièrement lisse... Il faut dire que, à 55 ans, Sergueï Sourovikine collectionne les états de service : Afghanistan, Tchétchénie, Syrie, une guerre qui en 2017 lui vaut titre de "héros de la Russie" - la plus haute des récompenses.

>> Guerre en Ukraine : après l'explosion du pont de Crimée, la réponse du Kremlin attendue lors d'un conseil de sécurité sous haute tension

Dans la foulée, il est promu patron de l'armée de l'air. En Ukraine, Sourovikine commandait déjà les forces armées du sud. Il avait été nommé général cet été.

Côté pile, il est surtout connu pour sa brutalité. "Impitoyable", dit même de lui le rapport d'un groupe de réflexion américain sur la politique de défense, la Jamestown Foundation. Sa "volonté d'exécuter vigoureusement tous les ordres l'emporte" sur toute autre question.

Bombardements contre des civils

En Syrie, Sourovikine est accusé d’avoir ordonné des bombardements sans discrimination contre les combattants anti-régime. Notamment à Idlib, comme le relève un rapport de l'organisation Human Rights Watch publié en 2020. En Ukraine, le chef du renseignement lui attribue des frappes à Odessa contre un immeuble et deux camps de vacances.

Mais sa notoriété sulfureuse ne s'est pas construite que sur les champs de bataille : en 1995, il est reconnu coupable de vol et de vente d’armes mais sa condamnation sera annulée. En 1991, lors d'une tentative manquée de coup d’État, il envoie son unité contre les barricades des manifestants pro-démocratie. Bilan : trois morts. Il passe quelques mois en prison, libéré par Boris Eltsine au prétexte qu’il avait "simplement suivi un ordre". 

"Pendant plus de 30 ans, la carrière de Sourovikine a été entachée d'allégations de corruption et de brutalité", ont écrit le renseignement britannique dans un récent rapport sur la probable promotion de Sourovikine, rapporté par le Guardian. Sa nomination, dimanche 9 octobre, a été saluée par une autre personnalité trouble proche du Kremlin : le chef des mercenaires de Wagner, qui salue "le commandant le plus capable de l’armée russe". 


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