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Iran : décès d'un beau-frère de Khamenei

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Le beau-frère du guide suprême iranien, opposant au chah puis à la République islamique, le cheikh Ali Tehrani, est décédé à l'âge de 96 ans à Téhéran, a annoncé jeudi l'agence de presse Isna. De son vrai nom Ali Moradkhani, il avait épousé Badri, la soeur du guide suprême iranien l'ayatollah Ali Khamenei, dans la ville sainte de Mashhad en 1962. 

Dans son livre de mémoire publié sur son site, Tehrani a rendu hommage à son épouse pour «être toujours restée à ses côtés avant et après la Révolution islamique». Opposant à la monarchie, il fut emprisonné par le service secret du Chah pour avoir soutenu l'ayatollah Rouhollah Khomeiny, le père fondateur de la République islamique. 

Après l'instauration de la République islamique, il mena une brève carrière auprès de l'Autorité judiciaire, avant d'être élu comme le représentant de Mashhad dans l'assemblée constitutionnelle en charge de ratifier la Constitution. Toutefois, il commence à critiquer ouvertement les dirigeants de la République islamique, notamment l'ayatollah Khomeiny. En juin 1981, Il est arrêté puis assigné à domicile. 

En mars 1984, au milieu de la guerre Iran-Irak, il quitte clandestinement son pays pour se rendre à Bagdad, où il critique vivement le régime iranien sur les ondes de la radio irakienne. Sa femme le rejoint près d'un an plus tard. Affaibli physiquement, Tehrani rentre en Iran en 1995 et se livre aux autorités. Il est placé «en état d'arrestation» mais pas immédiatement incarcéré. Condamné à 20 ans de prison, il passe «plus de sept ans en diverses prisons», selon ses mémoires.

Le 10 février 2021, il avait renouvelé son opposition à la République islamique, dans une déclaration publiée sur son site, à l'occasion de la victoire de la révolution de 1979. Sa fille Farideh, militante contre la peine de mort, a été arrêtée début 2022 après avoir célébré les 83 ans de la veuve du chah d'Iran. Son fils aîné Mahmoud Moradkhani, également opposant à la République islamique, vit en France. «Lors du premier référendum après la révolution, nous devons soumettre au vote la République iranienne, pas la République islamique car les conditions d'aujourd'hui sont différentes de celles à l'époque du Prophète de l'islam», a-t-il déclaré, selon la même source.

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Le beau-frère du guide suprême iranien, opposant au chah puis à la République islamique, le cheikh Ali Tehrani, est décédé à l'âge de 96 ans à Téhéran, a annoncé jeudi l'agence de presse Isna. De son vrai nom Ali Moradkhani, il avait épousé Badri, la soeur du guide suprême iranien l'ayatollah Ali Khamenei, dans la ville sainte de Mashhad en 1962. 

Dans son livre de mémoire publié sur son site, Tehrani a rendu hommage à son épouse pour «être toujours restée à ses côtés avant et après la Révolution islamique». Opposant à la monarchie, il fut emprisonné par le service secret du Chah pour avoir soutenu l'ayatollah Rouhollah Khomeiny, le père fondateur de la République islamique. 

Après l'instauration de la République islamique, il mena une brève carrière auprès de l'Autorité judiciaire, avant d'être élu comme le représentant de Mashhad dans l'assemblée constitutionnelle en charge de ratifier la Constitution. Toutefois, il commence à critiquer ouvertement les dirigeants de la République islamique, notamment l'ayatollah Khomeiny. En juin 1981, Il est arrêté puis assigné à domicile. 

En mars 1984, au milieu de la guerre Iran-Irak, il quitte clandestinement son pays pour se rendre à Bagdad, où il critique vivement le régime iranien sur les ondes de la radio irakienne. Sa femme le rejoint près d'un an plus tard. Affaibli physiquement, Tehrani rentre en Iran en 1995 et se livre aux autorités. Il est placé «en état d'arrestation» mais pas immédiatement incarcéré. Condamné à 20 ans de prison, il passe «plus de sept ans en diverses prisons», selon ses mémoires.

Le 10 février 2021, il avait renouvelé son opposition à la République islamique, dans une déclaration publiée sur son site, à l'occasion de la victoire de la révolution de 1979. Sa fille Farideh, militante contre la peine de mort, a été arrêtée début 2022 après avoir célébré les 83 ans de la veuve du chah d'Iran. Son fils aîné Mahmoud Moradkhani, également opposant à la République islamique, vit en France. «Lors du premier référendum après la révolution, nous devons soumettre au vote la République iranienne, pas la République islamique car les conditions d'aujourd'hui sont différentes de celles à l'époque du Prophète de l'islam», a-t-il déclaré, selon la même source.

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