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Jusqu'à 15 centimètres de grêle à Gap: c

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Un phénomène météorologique qui reste dans les mémoires. Ce mercredi soir à Gap s'est abattu un violent orage, qui a d'abord inondé les rues du centre-ville avant de les recouvrir d'une couche épaisse -jusqu'à 15 centimètres- de grêlons.

Paul Marquis, météorologue indépendant et expert pour Météo Alpes-Durance, a observé cet orage de près. "Ce qu'il s'est passé, c'est que la grêle était vraiment très, très localisée sur quelques rues, soit environ à un ou deux kilomètres de diamètre maximum", explique-t-il.

"Sur Gap sud, il n'y avait rien, peut-être un à deux centimètres était de grêle, et en arrivant rue Carnot, en progressant vers l'avenue d'Embrun et la route de la Justice, là c'est Vraiment l'apocalypse. On a eu de la grêle jusqu'à dix voire quinze centimètres", at-il détaillé.

Comme le rappelle l'expert, cet épisode exceptionnel orageux, venu de la va la vallée du Rhône, s'est formé en raison de la rencontre de masses d'air très chaud et humide en provenance du sud-est de la France pour l "Une, et très froide depuis le nord pour l'autre".

"Plus la différence de température est importante entre l'air chaud, qui était entre 26°C et 28°C, et l'air froid, descendu à 9°C au plus froid de l'orage, plus les rafales de vent sont élevées et plus la grêle pourra être importante en quantité", at-il expliqué.

L'orage a ensuite "accéléré entre Charance et Céüze" et "a foncé sur la ville de Gap et sa partie Est", précise Paul Marquis, donnant lieu à ces chutes de grêle "en quantité exceptionnelle mais de petite taille".

"Habituellement, on a des grélons un peu plus imposant mais en moindre quantité", poursuit l'expert. "C'est fou la quantité qui est tombée de manière très localisée".

Si ces orages sont plus fréquents à la fin de l'été, il reste néanmoins difficile de déterminer leur apparition, et leur violence, à l'avance.

"On peut prévoir un orage, dire qu'il y a tel pourcentage de chance qu'il y ait un orage sur telle zone, mais dire qu'il y aura de la grêle dans en tant quantités, c'est imprévisible. L'orage c'est un phénomène qui est quand même assez puissant, qui reste le roi des phénomènes météo, mais on ne pourra jamais prédire à 100% qu'il y aura de la grêle à tel endroit et à telle heure. C'est impossible" .

Hier soir, les pompiers ont été sollicités à une quinzaine de reprises, notamment pour des pompages de caves, alors que la ville a été contrainte de sortir les déneigeuses et que les commerçants de l'hypercentre ont sorti les pelles à neige.

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Un phénomène météorologique qui reste dans les mémoires. Ce mercredi soir à Gap s'est abattu un violent orage, qui a d'abord inondé les rues du centre-ville avant de les recouvrir d'une couche épaisse -jusqu'à 15 centimètres- de grêlons.

Paul Marquis, météorologue indépendant et expert pour Météo Alpes-Durance, a observé cet orage de près. "Ce qu'il s'est passé, c'est que la grêle était vraiment très, très localisée sur quelques rues, soit environ à un ou deux kilomètres de diamètre maximum", explique-t-il.

"Sur Gap sud, il n'y avait rien, peut-être un à deux centimètres était de grêle, et en arrivant rue Carnot, en progressant vers l'avenue d'Embrun et la route de la Justice, là c'est Vraiment l'apocalypse. On a eu de la grêle jusqu'à dix voire quinze centimètres", at-il détaillé.

Comme le rappelle l'expert, cet épisode exceptionnel orageux, venu de la va la vallée du Rhône, s'est formé en raison de la rencontre de masses d'air très chaud et humide en provenance du sud-est de la France pour l "Une, et très froide depuis le nord pour l'autre".

"Plus la différence de température est importante entre l'air chaud, qui était entre 26°C et 28°C, et l'air froid, descendu à 9°C au plus froid de l'orage, plus les rafales de vent sont élevées et plus la grêle pourra être importante en quantité", at-il expliqué.

L'orage a ensuite "accéléré entre Charance et Céüze" et "a foncé sur la ville de Gap et sa partie Est", précise Paul Marquis, donnant lieu à ces chutes de grêle "en quantité exceptionnelle mais de petite taille".

"Habituellement, on a des grélons un peu plus imposant mais en moindre quantité", poursuit l'expert. "C'est fou la quantité qui est tombée de manière très localisée".

Si ces orages sont plus fréquents à la fin de l'été, il reste néanmoins difficile de déterminer leur apparition, et leur violence, à l'avance.

"On peut prévoir un orage, dire qu'il y a tel pourcentage de chance qu'il y ait un orage sur telle zone, mais dire qu'il y aura de la grêle dans en tant quantités, c'est imprévisible. L'orage c'est un phénomène qui est quand même assez puissant, qui reste le roi des phénomènes météo, mais on ne pourra jamais prédire à 100% qu'il y aura de la grêle à tel endroit et à telle heure. C'est impossible" .

Hier soir, les pompiers ont été sollicités à une quinzaine de reprises, notamment pour des pompages de caves, alors que la ville a été contrainte de sortir les déneigeuses et que les commerçants de l'hypercentre ont sorti les pelles à neige.

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