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La Bourse de Paris finit en légère hauss

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La Bourse de Paris a fini vendredi en légère hausse de 0,51%, après une séance sans entrain, malgré de bons indicateurs PMI européens, les investisseurs craignant toujours la récession et les hausses des taux.

Le CAC 40 a terminé à 7.577,00 points, en hausse de 38,29 points. Sur la semaine, le marché français a grappillé 0,76% et gagne 17% depuis le début de l'année, davantage que son équivalent allemand, le Dax (+14,1%), et l'indice européen Euro Stoxx 50 (+16,2%).

Les investisseurs restent sceptiques et frileux face au risque de récession, en dépit de la publication vendredi de bons indicateurs PMI européens et français.

Dans la zone euro, la croissance économique du secteur privé s'est accélérée en avril et l'indice a atteint son plus haut niveau depuis onze mois, le dynamisme des services compensant un repli du secteur manufacturier.

Or, "qui dit croissance, dit potentiellement plus d'inflation", ce qui pourrait amener la Banque centrale européenne (BCE) à "continuer à augmenter ses taux" face à une inflation "plus persistance" en Europe qu'aux États-Unis, détaille Benedicte Kukla, de CA Indosuez Gestion.

D'autant plus que le "caractère mitigé" des résultats d'entreprises "n'a pas vraiment donné d'élan au marché", selon Sebastian Paris Horvitz, directeur de la recherche de La Banque Postale AM.

L'économie française a, de son côté, enregistré "sa plus forte expansion depuis presque un an", selon l'indice publié par l'agence S&P Global.

Benedicte Kukla a souligné "l'ampleur des services", qui montre "un momentum post-Covid" toujours intact.

Parallèlement en revanche, "la contraction de l'industrie manufacturière amorcée en milieu d'année 2022 s'est poursuivie au cours du mois", relève S&P Global. L'indice manufacturier a été perturbé par les grèves contre la réforme des retraites.

Hermès saute la barre des 2.000

Le luxe restait recherché et l'action Hermès valait plus de 2.000 euros pour la première fois de son histoire, après une hausse de 0,37% pour finir à 2.003,50 euros.

Le géant mondial de l'optique EssilorLuxottica a bondi de 6,27%, à 186,52 euros, au lendemain de la publication d'un chiffre d'affaires en nette hausse au premier trimestre et supérieur aux prévisions des analystes.

L'Oréal a également profité (+3,04% à 442,60 euros) et LVMH a fini à 901,10 euros (+0,51%).

Du plomb dans l'aile d'ArcelorMittal

Le sidérurgiste ArcelorMittal a lâché 3,83% dans le sillage du secteur, pénalisé par la chute du prix de la tonne de fer, qui a clôturé vendredi à 117,41 dollars à Singapour après avoir touché, à 116,50 dollars la tonne, son plus bas depuis début janvier.

Selon les analystes de CBA, les prix continuent de "lutter pour passer durablement sous la barre des 120 dollars la tonne".

Euronext CAC40

ys/mgi/er

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La Bourse de Paris a fini vendredi en légère hausse de 0,51%, après une séance sans entrain, malgré de bons indicateurs PMI européens, les investisseurs craignant toujours la récession et les hausses des taux.

Le CAC 40 a terminé à 7.577,00 points, en hausse de 38,29 points. Sur la semaine, le marché français a grappillé 0,76% et gagne 17% depuis le début de l'année, davantage que son équivalent allemand, le Dax (+14,1%), et l'indice européen Euro Stoxx 50 (+16,2%).

Les investisseurs restent sceptiques et frileux face au risque de récession, en dépit de la publication vendredi de bons indicateurs PMI européens et français.

Dans la zone euro, la croissance économique du secteur privé s'est accélérée en avril et l'indice a atteint son plus haut niveau depuis onze mois, le dynamisme des services compensant un repli du secteur manufacturier.

Or, "qui dit croissance, dit potentiellement plus d'inflation", ce qui pourrait amener la Banque centrale européenne (BCE) à "continuer à augmenter ses taux" face à une inflation "plus persistance" en Europe qu'aux États-Unis, détaille Benedicte Kukla, de CA Indosuez Gestion.

D'autant plus que le "caractère mitigé" des résultats d'entreprises "n'a pas vraiment donné d'élan au marché", selon Sebastian Paris Horvitz, directeur de la recherche de La Banque Postale AM.

L'économie française a, de son côté, enregistré "sa plus forte expansion depuis presque un an", selon l'indice publié par l'agence S&P Global.

Benedicte Kukla a souligné "l'ampleur des services", qui montre "un momentum post-Covid" toujours intact.

Parallèlement en revanche, "la contraction de l'industrie manufacturière amorcée en milieu d'année 2022 s'est poursuivie au cours du mois", relève S&P Global. L'indice manufacturier a été perturbé par les grèves contre la réforme des retraites.

Hermès saute la barre des 2.000

Le luxe restait recherché et l'action Hermès valait plus de 2.000 euros pour la première fois de son histoire, après une hausse de 0,37% pour finir à 2.003,50 euros.

Le géant mondial de l'optique EssilorLuxottica a bondi de 6,27%, à 186,52 euros, au lendemain de la publication d'un chiffre d'affaires en nette hausse au premier trimestre et supérieur aux prévisions des analystes.

L'Oréal a également profité (+3,04% à 442,60 euros) et LVMH a fini à 901,10 euros (+0,51%).

Du plomb dans l'aile d'ArcelorMittal

Le sidérurgiste ArcelorMittal a lâché 3,83% dans le sillage du secteur, pénalisé par la chute du prix de la tonne de fer, qui a clôturé vendredi à 117,41 dollars à Singapour après avoir touché, à 116,50 dollars la tonne, son plus bas depuis début janvier.

Selon les analystes de CBA, les prix continuent de "lutter pour passer durablement sous la barre des 120 dollars la tonne".

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