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Politique pharmaceutique : Ce qui doit

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Dans son dernier rapport baptisé «L’effectivité du droit à la santé», le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) a identifié une série de dysfonctionnements liés à la politique pharmaceutique au Maroc. Il indique, à cet égard, que le marché national des médicaments est restreint et non transparent, ce qui doit inquiéter. Il précise aussi que le marché peut être qualifié de «faible» puisque la moyenne de consommation ne dépasse pas 450 DH par personne et par an, alors qu’elle est de 300 dollars, soit six fois plus, en Europe. Le Conseil révèle aussi que le marché du médicament au Maroc souffre du monopole avec la domination de certaines marques pharmaceutique et d’une faible transparence ainsi que de l’absence d’une véritable politique publique du médicament générique.

À propos des prix des médicaments, le Conseil révèle qu’ils sont très chers au Maroc, comparativement à d’autres pays (30 à 189% par rapport à la Tunisie pour les médicaments originaux). Le rapport attire aussi l’attention sur le fait que le prix du même médicament peut varier jusqu’à 600%, notamment selon le nom commercial sous lequel il est vendu. Il peut aussi varier à hauteur de 300%, selon le lieu où il est vendu.

Quant au taux de pénétration du médicament générique sur le marché pharmaceutique, le rapport indique qu’il reste limité et qu’il ne dépasse pas 40%.

Pour pallier ces dysfonctionnements, le Conseil a donné quelques recommandations. Il s’agit de :

• Renforcer l’industrie pharmaceutique nationale et permettre à l’Agence nationale du médicament et des produits de santé de voir le jour tout en créant un observatoire national des médicaments. Le but de ce dernier est de construire un système d’informations qui aide à connaître les différents points stratégiques relatifs à la gestion et au développement de toutes les composantes du secteur.

• Revoir la situation actuelle de l’Agence nationale d’assurance maladie tout en lui confiant l’indépendance en matière de gestion. Il s’agit aussi de revoir les rapports qui lient cette agence avec l’autorité de tutelle, et ce dans le cadre de la mise en place de la protection sociale en cours.

• Encourager l’utilisation des médicaments génériques pour alléger les charges financières des familles et des caisses d’assurance.

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Dans son dernier rapport baptisé «L’effectivité du droit à la santé», le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) a identifié une série de dysfonctionnements liés à la politique pharmaceutique au Maroc. Il indique, à cet égard, que le marché national des médicaments est restreint et non transparent, ce qui doit inquiéter. Il précise aussi que le marché peut être qualifié de «faible» puisque la moyenne de consommation ne dépasse pas 450 DH par personne et par an, alors qu’elle est de 300 dollars, soit six fois plus, en Europe. Le Conseil révèle aussi que le marché du médicament au Maroc souffre du monopole avec la domination de certaines marques pharmaceutique et d’une faible transparence ainsi que de l’absence d’une véritable politique publique du médicament générique.

À propos des prix des médicaments, le Conseil révèle qu’ils sont très chers au Maroc, comparativement à d’autres pays (30 à 189% par rapport à la Tunisie pour les médicaments originaux). Le rapport attire aussi l’attention sur le fait que le prix du même médicament peut varier jusqu’à 600%, notamment selon le nom commercial sous lequel il est vendu. Il peut aussi varier à hauteur de 300%, selon le lieu où il est vendu.

Quant au taux de pénétration du médicament générique sur le marché pharmaceutique, le rapport indique qu’il reste limité et qu’il ne dépasse pas 40%.

Pour pallier ces dysfonctionnements, le Conseil a donné quelques recommandations. Il s’agit de :

• Renforcer l’industrie pharmaceutique nationale et permettre à l’Agence nationale du médicament et des produits de santé de voir le jour tout en créant un observatoire national des médicaments. Le but de ce dernier est de construire un système d’informations qui aide à connaître les différents points stratégiques relatifs à la gestion et au développement de toutes les composantes du secteur.

• Revoir la situation actuelle de l’Agence nationale d’assurance maladie tout en lui confiant l’indépendance en matière de gestion. Il s’agit aussi de revoir les rapports qui lient cette agence avec l’autorité de tutelle, et ce dans le cadre de la mise en place de la protection sociale en cours.

• Encourager l’utilisation des médicaments génériques pour alléger les charges financières des familles et des caisses d’assurance.

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