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Rachat de Twitter par Elon Musk

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quand en prendra-t-il le contrôle total ?

L’officialisation ce lundi du rachat de Twitter par le patron de Tesla pour 44 milliards d’euros aurait pu signer la fin d’un feuilleton qui dure depuis le début du mois d’avril, quand il a acquis 9,2% du capital de l’entreprise. Annonce qui inquiète d’autant plus que le milliardaire américain a pour dessein d’en faire selon ses dires «la plateforme de la liberté d’expression dans le monde». Comprendre, une plateforme régulée au strict minimum où pourraient se déverser les colères, indignations et autres propos haineux de tout un chacun.

Mais pour qu’un tel projet aboutisse, Elon Musk doit parvenir à sortir le réseau social de sa cotation en Bourse. Au vu de sa pugnacité, il devrait y parvenir. Celui qui dirige aussi Space X est parvenu à contrer toutes les ripostes de Twitter, notamment sa stratégie de défense dite des «pilules empoisonnées» pour tenter d’empêcher cette OPA (Offre publique d’achat). «Il faudrait vraiment que tout le monde s’oppose à lui pour qu’Elon Musk ne parvienne pas à aller au bout de son opération, qu’il lâche l’affaire. Les politiques, les régulateurs et les actionnaires...», liste Alexandre Baradez, responsable des analyses marché chez IG France.

Procédure de delisting

Pour Alexandre Baradez d’IG France, ces deux procédures réglementaires représentent plus de simples «délais administratifs» que de réels obstacles. Il en recense tout de même un troisième : le vote des actuels actionnaires du réseau social. Certains se sont montrés hostiles à l’offre de rachat d’Elon Musk. Ils pourraient tenter de contraindre le milliardaire dans sa volonté de mettre la main sur l’entrerprise. Le prince saoudien Al-Walid ben Talal al-Saoud, dont l’entreprise Kingdom Holding Company est l’un des principaux actionnaires (5,2%), a rejeté la première tentative d’Elon Musk mi-avril. Il estimait que l’offre de rachat d’actions proposée par le PDG de Tesla (54,20 dollars), ne correspondait pas à «la valeur intrinsèque de Twitter».

Toutefois, le fait que la conseil d’administration ait finalement accepté ce lundi l’offre de rachat peut laisser suggérer que le milliardaire est parvenu à convaincre les actionnaires récalcitrants. Le vote devrait donc bien se passer pour Elon Musk, et la procédure du rachat d’actions s’engager. On appelle cela un delisting. Ces opérations boursières permettant aux entreprises de gagner en indépendance se multiplient depuis plusieurs mois. En France, Xavier Niel est par exemple monté à 96% d’Iliad. Ces procédures durent généralement 20 jours ouvrés. Le temps d’un dernier sursis avant qu’Elon Musk ne s’empare définitivement de Twitter...

Microsoft et les partenaires peuvent être rémunérés si vous achetez quelque chose en utilisant les liens recommandés dans cet article.

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L’officialisation ce lundi du rachat de Twitter par le patron de Tesla pour 44 milliards d’euros aurait pu signer la fin d’un feuilleton qui dure depuis le début du mois d’avril, quand il a acquis 9,2% du capital de l’entreprise. Annonce qui inquiète d’autant plus que le milliardaire américain a pour dessein d’en faire selon ses dires «la plateforme de la liberté d’expression dans le monde». Comprendre, une plateforme régulée au strict minimum où pourraient se déverser les colères, indignations et autres propos haineux de tout un chacun.

Mais pour qu’un tel projet aboutisse, Elon Musk doit parvenir à sortir le réseau social de sa cotation en Bourse. Au vu de sa pugnacité, il devrait y parvenir. Celui qui dirige aussi Space X est parvenu à contrer toutes les ripostes de Twitter, notamment sa stratégie de défense dite des «pilules empoisonnées» pour tenter d’empêcher cette OPA (Offre publique d’achat). «Il faudrait vraiment que tout le monde s’oppose à lui pour qu’Elon Musk ne parvienne pas à aller au bout de son opération, qu’il lâche l’affaire. Les politiques, les régulateurs et les actionnaires...», liste Alexandre Baradez, responsable des analyses marché chez IG France.

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Pour Alexandre Baradez d’IG France, ces deux procédures réglementaires représentent plus de simples «délais administratifs» que de réels obstacles. Il en recense tout de même un troisième : le vote des actuels actionnaires du réseau social. Certains se sont montrés hostiles à l’offre de rachat d’Elon Musk. Ils pourraient tenter de contraindre le milliardaire dans sa volonté de mettre la main sur l’entrerprise. Le prince saoudien Al-Walid ben Talal al-Saoud, dont l’entreprise Kingdom Holding Company est l’un des principaux actionnaires (5,2%), a rejeté la première tentative d’Elon Musk mi-avril. Il estimait que l’offre de rachat d’actions proposée par le PDG de Tesla (54,20 dollars), ne correspondait pas à «la valeur intrinsèque de Twitter».

Toutefois, le fait que la conseil d’administration ait finalement accepté ce lundi l’offre de rachat peut laisser suggérer que le milliardaire est parvenu à convaincre les actionnaires récalcitrants. Le vote devrait donc bien se passer pour Elon Musk, et la procédure du rachat d’actions s’engager. On appelle cela un delisting. Ces opérations boursières permettant aux entreprises de gagner en indépendance se multiplient depuis plusieurs mois. En France, Xavier Niel est par exemple monté à 96% d’Iliad. Ces procédures durent généralement 20 jours ouvrés. Le temps d’un dernier sursis avant qu’Elon Musk ne s’empare définitivement de Twitter...

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