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Ukraine : diplomatie ou guerre, Macron

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Emmanuel Macron a assuré ce jeudi 16 juin depuis Kiev que l'Ukraine devait « l'emporter » face à la Russie. Cette déclaration n'est pas du goût de Marine Le Pen, qui a jugé que le chef d'État allait devoir « choisir » entre la diplomatie et la guerre. « Il faut que l'Ukraine puisse résister et l'emporter » face à l'armée russe, a déclaré le président Emmanuel Macron à l'issue d'une brève visite à Irpin, une des banlieues de Kiev dévastées dans les premières semaines de l'invasion russe de l'Ukraine.

« La diplomatie plus la guerre, il va falloir choisir » car, « s'il y a bien un domaine où on ne peut pas faire du en même temps, c'est celui-là », a commenté la responsable d'extrême droite lors d'une conférence de presse à Saint-Avold, en Moselle, où elle était venue soutenir les candidats RN au second tour des législatives. Marine Le Pen, qui soutient l'annexion de la Crimée par la Russie et avait été reçue en 2017 par le président russe Vladimir Poutine, a jugé « incohérents » les propos du président français.



Un déplacement avec « un but électoraliste »

« Soit Emmanuel Macron parie sur une victoire militaire et dans ce cas-là il tient (ces) propos. Soit il parie sur une victoire diplomatique et c'est ce qu'il a semblé vouloir faire puisqu'il a justifié le fait de continuer à avoir des contacts avec la Russie, de refuser d'humilier la Russie, pour réussir à trouver une voie diplomatique », a estimé la finaliste de la présidentielle.

À LIRE AUSSIMacron à Kiev : les trois leçons d'un voyage épineux


Elle a redit que « le choix de son déplacement » en Ukraine, avec les dirigeants allemand Olaf Scholz et italien Mario Draghi à quelques jours du second tour des élections législatives en France, avait « évidemment un but électoraliste. » Marine Le Pen a aussi affirmé qu'Olaf Scholz et Mario Draghi avaient « peut-être intérêt à ce qu'Emmanuel Macron ait les mains libres » en obtenant dimanche une majorité de députés, car « c'est un bon petit soldat de l'Union européenne ». « Les instances européennes ont un intérêt à ce qu'Emmanuel Macron ait une majorité », a-t-elle ajouté.

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Emmanuel Macron a assuré ce jeudi 16 juin depuis Kiev que l'Ukraine devait « l'emporter » face à la Russie. Cette déclaration n'est pas du goût de Marine Le Pen, qui a jugé que le chef d'État allait devoir « choisir » entre la diplomatie et la guerre. « Il faut que l'Ukraine puisse résister et l'emporter » face à l'armée russe, a déclaré le président Emmanuel Macron à l'issue d'une brève visite à Irpin, une des banlieues de Kiev dévastées dans les premières semaines de l'invasion russe de l'Ukraine.

« La diplomatie plus la guerre, il va falloir choisir » car, « s'il y a bien un domaine où on ne peut pas faire du en même temps, c'est celui-là », a commenté la responsable d'extrême droite lors d'une conférence de presse à Saint-Avold, en Moselle, où elle était venue soutenir les candidats RN au second tour des législatives. Marine Le Pen, qui soutient l'annexion de la Crimée par la Russie et avait été reçue en 2017 par le président russe Vladimir Poutine, a jugé « incohérents » les propos du président français.



Un déplacement avec « un but électoraliste »

« Soit Emmanuel Macron parie sur une victoire militaire et dans ce cas-là il tient (ces) propos. Soit il parie sur une victoire diplomatique et c'est ce qu'il a semblé vouloir faire puisqu'il a justifié le fait de continuer à avoir des contacts avec la Russie, de refuser d'humilier la Russie, pour réussir à trouver une voie diplomatique », a estimé la finaliste de la présidentielle.

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Elle a redit que « le choix de son déplacement » en Ukraine, avec les dirigeants allemand Olaf Scholz et italien Mario Draghi à quelques jours du second tour des élections législatives en France, avait « évidemment un but électoraliste. » Marine Le Pen a aussi affirmé qu'Olaf Scholz et Mario Draghi avaient « peut-être intérêt à ce qu'Emmanuel Macron ait les mains libres » en obtenant dimanche une majorité de députés, car « c'est un bon petit soldat de l'Union européenne ». « Les instances européennes ont un intérêt à ce qu'Emmanuel Macron ait une majorité », a-t-elle ajouté.

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