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Variole du singe : pourquoi les malades

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Si la faible contagiosité du virus entre les êtres humains n’inquiète pas l’Organisation mondiale de la Santé, le « rétro-zoonose » reste un danger

La variole du singe n’a pas de lien avec les primates. Excepté son nom, tiré d’une épidémie dans une animalerie avec des singes à Copenhague en 1958, souligne « Le Parisien ». En vérité, le pathogène, apparu d’abord chez les rongeurs a ensuite été identifié chez l’Homme dans les années 1970. Récemment, des centaines de personnes, souvent des jeunes hommes homosexuels ou bisexuels, ont été contaminées partout dans le monde, un phénomène rare et inédit. Si la faible contagiosité du virus entre les êtres humains n’inquiète pas l’Organisation mondiale de la Santé, une autre spécificité pourrait complètement changer la donne : le « rétro-zoonose ».

Ce néologisme est composé du mot « zoonose », soit une maladie infectieuse passée de l’animal à l’homme et de rétro, c’est-à-dire le sens inverse. En fait, si le virus faisait le chemin contraire, s’il retrouvait un réservoir animal, le « monkeypox » pourrait devenir endémique sur le sol européen, comme c’est déjà le cas en Afrique de centre et de l’ouest. Ce qui pourrait rendre le virus beaucoup plus contagieux.

Ce phénomène est très connu des autorités sanitaires. À ce titre, le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC), recommande aux malades de la variole du singe dans un communiqué publié lundi 23 mai, de ne pas côtoyer les animaux de compagnie. « Tout contact avec un animal de compagnie mammifère, et en particulier les rongeurs (souris, rats, hamsters, gerbilles, cobayes, écureuils, etc.), doit être évité en raison de la possibilité d’interaction et de transmission entre l’homme et l’animal », estime l’agence. Les animaux doivent même « idéalement être isolés dans des installations surveillées », voire « euthanasiés en dernier recours si le dépistage et/ou l’isolement ne sont pas réalisables », précise-t-on.

Si le virus touchait une grande population d’animaux, la circulation du virus serait plus rapide. Pour l’heure, la faible contagiosité interhumaine devrait affaiblir le virus.


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Si la faible contagiosité du virus entre les êtres humains n’inquiète pas l’Organisation mondiale de la Santé, le « rétro-zoonose » reste un danger

La variole du singe n’a pas de lien avec les primates. Excepté son nom, tiré d’une épidémie dans une animalerie avec des singes à Copenhague en 1958, souligne « Le Parisien ». En vérité, le pathogène, apparu d’abord chez les rongeurs a ensuite été identifié chez l’Homme dans les années 1970. Récemment, des centaines de personnes, souvent des jeunes hommes homosexuels ou bisexuels, ont été contaminées partout dans le monde, un phénomène rare et inédit. Si la faible contagiosité du virus entre les êtres humains n’inquiète pas l’Organisation mondiale de la Santé, une autre spécificité pourrait complètement changer la donne : le « rétro-zoonose ».

Ce néologisme est composé du mot « zoonose », soit une maladie infectieuse passée de l’animal à l’homme et de rétro, c’est-à-dire le sens inverse. En fait, si le virus faisait le chemin contraire, s’il retrouvait un réservoir animal, le « monkeypox » pourrait devenir endémique sur le sol européen, comme c’est déjà le cas en Afrique de centre et de l’ouest. Ce qui pourrait rendre le virus beaucoup plus contagieux.

Ce phénomène est très connu des autorités sanitaires. À ce titre, le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC), recommande aux malades de la variole du singe dans un communiqué publié lundi 23 mai, de ne pas côtoyer les animaux de compagnie. « Tout contact avec un animal de compagnie mammifère, et en particulier les rongeurs (souris, rats, hamsters, gerbilles, cobayes, écureuils, etc.), doit être évité en raison de la possibilité d’interaction et de transmission entre l’homme et l’animal », estime l’agence. Les animaux doivent même « idéalement être isolés dans des installations surveillées », voire « euthanasiés en dernier recours si le dépistage et/ou l’isolement ne sont pas réalisables », précise-t-on.

Si le virus touchait une grande population d’animaux, la circulation du virus serait plus rapide. Pour l’heure, la faible contagiosité interhumaine devrait affaiblir le virus.


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