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Guerre en Ukraine

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Guerre en Ukraine : "On a besoin de nouvelles armes qui nous permettraient de tirer de plus loin", plaide un soldat ukrainien posté dans le Sud

Alors que les négociations sont au point mort, ces militaires vivent avec la menace constante des obus et des missiles. Ils commencent, pour certains, à accuser le coup. Aucune arme d'artillerie occidentale n'est arrivée jusqu'à eux.

 Assis sur un ancien char soviétique, un acacia des années 70 criblé d'impacts, Igor nous parle des missiles grades et ouragans que les Russes envoient jour et nuit : "La machine a été touchée, oui, mais l'équipe est en bonne santé et elle a eu de la chance." C'est le même type d'engin que ce soldat ukrainien conduit pour des missions d'environ 24 h, toujours à portée de l'artillerie russe. Nous le rencontrons près de Kryvyï Rih, dans le Sud de l'Ukraine, sur le front de Kherson, où l'armée russe concentre désormais ses efforts, 100 jours après le début du conflit.

 "On joue à la roulette russe"

"Le problème, c'est que l'on a besoin de nouvelles armes qui nous permettraient de tirer de plus loin, explique Igor. Sincèrement, on joue à la roulette russe, on doit même s'approcher de l'infanterie. On tire deux fois et puis on accélère pour vite se reculer. À chaque fois que tu pars, tu ne sais pas si tu vas rentrer. Soit tu gagnes, soit tu paies. Tu fonctionnes en pilote automatique. Quand ça tire et que tu vois un point noir dans le ciel, tu sais qu'il faut faire demi tour. Quand le projectile arrive, on entend un sifflement et deux secondes après, on sait que ça va éclater."

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Le quotidien d'Igor est celui de milliers de soldats. Ils creusent des tranchées. Alors que les négociations entre la Russie et l'Ukraine sont au point mort, ces militaires vivent avec la menace constante des obus et des missiles et commencent, pour certains, à accuser le coup. La région de Kherson, est une région agricole avec des champs à perte de vue entrecoupés de rares bosquets. Et pour le lieutenant colonel Mykolaev elle a des faux airs de Verdun : "Pour le moment le front s'est figé et nous assistons à une guerre de position. Il faut s'y préparer."

"Verdun, c'est une autre époque, mais il y a des similitudes et ça peut durer des années. On espère le mieux et on s'attend au pire. Lieutenant colonel Mykolaev franceinfo

Dans cette région de Kherson, les forces ukrainiennes manquent aussi de canons de longue portée pour pouvoir combattre à l'abri. Pour le moment, aucune arme d'artillerie occidentale n'est arrivée jusqu'ici.


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Guerre en Ukraine : "On a besoin de nouvelles armes qui nous permettraient de tirer de plus loin", plaide un soldat ukrainien posté dans le Sud

Alors que les négociations sont au point mort, ces militaires vivent avec la menace constante des obus et des missiles. Ils commencent, pour certains, à accuser le coup. Aucune arme d'artillerie occidentale n'est arrivée jusqu'à eux.

 Assis sur un ancien char soviétique, un acacia des années 70 criblé d'impacts, Igor nous parle des missiles grades et ouragans que les Russes envoient jour et nuit : "La machine a été touchée, oui, mais l'équipe est en bonne santé et elle a eu de la chance." C'est le même type d'engin que ce soldat ukrainien conduit pour des missions d'environ 24 h, toujours à portée de l'artillerie russe. Nous le rencontrons près de Kryvyï Rih, dans le Sud de l'Ukraine, sur le front de Kherson, où l'armée russe concentre désormais ses efforts, 100 jours après le début du conflit.

 "On joue à la roulette russe"

"Le problème, c'est que l'on a besoin de nouvelles armes qui nous permettraient de tirer de plus loin, explique Igor. Sincèrement, on joue à la roulette russe, on doit même s'approcher de l'infanterie. On tire deux fois et puis on accélère pour vite se reculer. À chaque fois que tu pars, tu ne sais pas si tu vas rentrer. Soit tu gagnes, soit tu paies. Tu fonctionnes en pilote automatique. Quand ça tire et que tu vois un point noir dans le ciel, tu sais qu'il faut faire demi tour. Quand le projectile arrive, on entend un sifflement et deux secondes après, on sait que ça va éclater."

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Le quotidien d'Igor est celui de milliers de soldats. Ils creusent des tranchées. Alors que les négociations entre la Russie et l'Ukraine sont au point mort, ces militaires vivent avec la menace constante des obus et des missiles et commencent, pour certains, à accuser le coup. La région de Kherson, est une région agricole avec des champs à perte de vue entrecoupés de rares bosquets. Et pour le lieutenant colonel Mykolaev elle a des faux airs de Verdun : "Pour le moment le front s'est figé et nous assistons à une guerre de position. Il faut s'y préparer."

"Verdun, c'est une autre époque, mais il y a des similitudes et ça peut durer des années. On espère le mieux et on s'attend au pire. Lieutenant colonel Mykolaev franceinfo

Dans cette région de Kherson, les forces ukrainiennes manquent aussi de canons de longue portée pour pouvoir combattre à l'abri. Pour le moment, aucune arme d'artillerie occidentale n'est arrivée jusqu'ici.


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