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Procès du 28-Septembre en Guinée:

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le procureur pointe les incohérences de Moussa Tiegboro Camara

 Le procès du massacre du stade de Conakry est renvoyé à lundi prochain, le 17 octobre. Ce mercredi était le 6e jour d’audience. Une nouvelle fois, Moussa Tiegboro Camara a comparu. Il était à l’époque des faits le secrétaire d’État chargé de la lutte contre la drogue et le crime organisé. Plusieurs témoins l’ont aperçu au stade avec ses hommes où, pour rappel, un meeting de l’opposition a été réprimé dans le sang, faisant plus de 150 morts.

 

Avec notre correspondant à Conakry, Matthias Raynal


Troisième jour d’audience cette semaine et la même routine chaque matin. Moussa Tiegboro Camara est appelé à la barre. Il est 10h30 quand il s’avance dans un costume beige à épaulettes, se plante devant le pupitre et répond aux questions debout. Il est grand. Il doit se saisir du micro, l’approcher de sa bouche pour parler.

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Interrogé par la défense, il raconte une nouvelle fois sa journée du 28 septembre 2009. Comment il a bravé le danger, dit-il, pour se rendre au stade et sauver les leaders politiques qu’il a trouvés sur place. Puis vient le tour du procureur. Tiegboro est beaucoup moins à l’aise, il est fébrile même. Il assure n’avoir vu ni cadavre, ni scène de viol aux abords du stade. « Des femmes couraient dans tous les sens, des femmes à moitié nues, les habits en lambeaux, elles ont été filmées sur l’esplanade du stade », rétorque le procureur qui souligne les incohérences du récit de Tiegboro.

Il aura fallu trois jours pour interroger un accusé. Ils sont 10 encore à devoir passer à la barre. Il faudra des mois pour entendre tous les témoins et les nombreuses victimes du dossier. En milieu d’après-midi a débuté la comparution de Marcel Guilavogui, garde du corps du chef de la junte à l’époque.  

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 Le procès du massacre du stade de Conakry est renvoyé à lundi prochain, le 17 octobre. Ce mercredi était le 6e jour d’audience. Une nouvelle fois, Moussa Tiegboro Camara a comparu. Il était à l’époque des faits le secrétaire d’État chargé de la lutte contre la drogue et le crime organisé. Plusieurs témoins l’ont aperçu au stade avec ses hommes où, pour rappel, un meeting de l’opposition a été réprimé dans le sang, faisant plus de 150 morts.

 

Avec notre correspondant à Conakry, Matthias Raynal


Troisième jour d’audience cette semaine et la même routine chaque matin. Moussa Tiegboro Camara est appelé à la barre. Il est 10h30 quand il s’avance dans un costume beige à épaulettes, se plante devant le pupitre et répond aux questions debout. Il est grand. Il doit se saisir du micro, l’approcher de sa bouche pour parler.

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Interrogé par la défense, il raconte une nouvelle fois sa journée du 28 septembre 2009. Comment il a bravé le danger, dit-il, pour se rendre au stade et sauver les leaders politiques qu’il a trouvés sur place. Puis vient le tour du procureur. Tiegboro est beaucoup moins à l’aise, il est fébrile même. Il assure n’avoir vu ni cadavre, ni scène de viol aux abords du stade. « Des femmes couraient dans tous les sens, des femmes à moitié nues, les habits en lambeaux, elles ont été filmées sur l’esplanade du stade », rétorque le procureur qui souligne les incohérences du récit de Tiegboro.

Il aura fallu trois jours pour interroger un accusé. Ils sont 10 encore à devoir passer à la barre. Il faudra des mois pour entendre tous les témoins et les nombreuses victimes du dossier. En milieu d’après-midi a débuté la comparution de Marcel Guilavogui, garde du corps du chef de la junte à l’époque.  

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